Balai

il est nécessaire pour la magie et les rituels. Probablement à cause de sa forme phallique, le balai est devenu un puissant outil contre les mauvais sorts et les praticiens de la magie noire. Couché en travers du seuil, il peut arreter tous les sorts jetés à la demeure ou à ses habitants. Placé sous l'oreiller, il apporte au dormeur protection et rêves agréables.


Mais la principale fonction du balai est surtout de chasser toutes les ondes négatives (impuretés psychiques, forces maléfiques, ...), qui pourraient se retrouver dans le cercle magique. Il sert donc d'outil purificateur. Certaines sorcières s'en servent d'abord pour nettoyer l'espace du cercle magique.

Bonjour Circée,

Dans certaines traditions on se sert du balai afin d'éliminer les vibrations négatives. On balaye légèrement l'espace sacré, intérieur ou extérieur (il n'est pas nécessaire que les brindilles du balai touchent le sol), afin d'en chasser les énergies négatives, purifiant ainsi les lieux pour faciliter le déroulement du rituel.

Jezalel

Chers membres, je voulais vous confier quelques faits scientifiques concernant les sorcières du moyen age et l'utilisation de leur balai. Je pense que vous trouverez cela intéressant quand à l'utilisation des plantes qui y était associée. Le texte ci-dessous est extrait d'un site qui a malheureusement disparu "La pomme grenade". Bonne lecture!

Circée



Les minutes des procès de sorcellerie regorgent de confessions arrachées sous la torture, dans lesquelles les accusées ont déclaré à leurs bourreaux qu'avant d'enfourcher leur balai elles le graissaient avec un onguent de leur confection. Les plantes qui entrent dans la composition de ces onguents sont nombreuses, mais on y retrouve systématiquement quelques espèces de la famille des solanacées, en association avec un lubrifiant (saindoux, graisse d'oie, graisse d'enfant non baptisés selon les cas).

Ces plantes sont de la stramoine ( Datura stamonium), la belladone (Atropa belladonna), la jusquiame noire (Hyoscyamus niger) et la mandragore ( Mandragora officinarum). Les fruits de la stramoine et ceux de la belladone, étaient pressés et méalngés au corps gras, avec des décoctions d'autres plantes, notamment du nénuphar et du chanvre.

Ces quatres plantes se caractérisent toutes par la présence de divers alcaoïdes, parmi lesquels figurent la hyoscyamine, l'atropine et la scopolamine, dans des proportions variables selon les espèces. Les deux premières molécules sont toxiques, mais comme elles se dissolvent mal dans les graisses, elles sont faiblement absorbées. La scopolamine, en revanche, se dissout mieux dans les graisses et pénétre par conséquent plus aisément dans l'organisme par les pores de la peau et les orifices corporels tapissés de muqueuses. Il semble donc que ce soit essentiellement les effets de la scopolamine que les sorcières recherchaient. Elles appliquaient leur onguent sur toute la surface de la peau, se frottaient les aisselles avec, allaient jusqu'à l'introduire dans la vagin et le rectum. Et surtout, elles en enduisaient le manche de leur balai qu'elles se passainet entre les jambes. Comme, à l'époque, les femmes ne portaient pas de sous-vêtements sous leurs multiples et longs jupons, le contact direct de la vulve avec le bâton graissé permettait à la scopolamine lipophile de passer directement dans la circulation sanguine, avant de traverser la barrière hénato-encéphalique, et d'atteindre le cerveau. Les effets de cette plante sont connus: ils vont des hallucinations visuelles à une sensation de lévitation, la douce impression de voler... Un pur fantasme, qui a trouvé sa représentaion dans le cliché de la sorcière chevauchant un balai volant...