Aspect druidique du Calendrier:Le cycle de notre planète fait se succéder quatre saisons qui ont leur répercussions a tous niveaux. De nombreux peuples ont su reconnaître ce rythme naturel dans lequel ils évoluaient et l'ont marqué en "fêtant" d'une manière ou d'une autre les quatre moments ou le Soleil marquait ce changement de saison dans sa course.
Les druides, en plus de reconnaître ces quatre moments particuliers qui entraînaient un changement tant au niveau de la durée des jours, qu'au niveau du changement de température par exemple, remarquèrent l'importance des points médians de ces périodes.
Ainsi, entre le moment où un changement est "décidé" et le moment où il est remarquable, il faut toujours une période de réalisation, de mue. Il en va de même pour la nature que pour les hommes.
Dans cet esprit, on comprend bien que ce n'est pas au moment où le soleil se met à éclairer plus longtemps, et à chauffer plus les terres, que les plantes vont immédiatement surgir. Il leur faut un temps de latence qui leur permet de réagir.
C'est pourquoi, en plus de célébrer les deux solstices et les deux équinoxes, les celtes avaient pour coutume de célébrer dignement ces moments où les premiers signes se faisaient réellement remarquer.
Certes, on pourrait se demander l'intérêt réel de connaître ces moments particuliers de notre cycle, plutôt que ceux marquant les changement de saison. La nature ne réagissait au changement de saison qu'au bout d'une période de latence. Et c'est donc au bout d'un certain délai qu'on pouvait remarquer les prémisses de la saison à venir.