Ma Cabane dans un arbre:
(Article de Olivier Sourice tiré de télé-loisirs)Pour vivre heureux, vivons...perchés! Et si construire une cabane en haut d'un chêne reste onéreux, vous pouvez en louer une pour les vacances ou le week-end.
Enfant, avec mes cousins, nous avions l'habitude de construire des cabanes dans les bosquets, au pied des chênes majestueux du parc de la propriété familiale", raconte Jean-Christophe Robinet. Aujourd'hui, il a repris la propriété. Les bosquets ont disparu, mais perchée au milieu d'un chêne, se niche une superbe cabane avec sa terrasse. On y accède par un escalier en colimaçon enroulé autour d'un arbre voisin et un pont de singe! "lè-haut, c'est une sensation de paix totale qui nous envahit, un peu comme si on se trouvait dans un chalet au bout du monde. A dix mètres, ajoute-t-il, on domine tout le jardin et les vignes alentour"
Une grande cabane dans les arbres, c'est un rêve de gosse qui se réalise. Un luxe, aussi, puisque les premiers prix tournent autour de 20 000 à 25 000e et peuvent monter jusqu'à 70 000e pour des constructions trés haut de gamme, de véritables petites maisons où l'on peut vivre et rêver.
Celle de Jean-Christophe Robinet lui est revenu à 25 000euros. "Mais la majorité des cabanes dans les arbres sont édifiées pour des professionnels qui les louent ensuite à des particuliers", précise sont constructeur Cédric Bolmont (
www.abane.fr), entrepreneur dans le jura.
Ce marché est évidement assez marginal. En France, 9 entreprises se sont spécialisées dans ce type de construction. Alain Laurens, fondateur de la société La Cabane Perchée, a été le premier à importé ce concept de maisons dans les arbres en 1999. Après une cabane "brouillon" construite pour lui-même afin de tester le procédé, la deuxième, superbe, a été batie pour le photographe Yann Arthus-Bertrand. 120 cabanes existent aujourd'hui en France, mais aussi en Espagne, au Portugal, en Suisses ou en Belgique. "Chaque réalisation est unique, identique Alain Laurens. C'est un travail d'orfèvre, le but étant de créer une véritable osmose entre la cabane et son arbre." Et c'est vrai que le résultat est étonnant, l'arbre et ses branches enveloppant la maison et l'escalier pour former un sublime écrain de verdure.
Aucun clou n'est utilisé pour fixer la maison à l'arbre.Avant chaque construction, l'entreprise d'Alain Laurens se rend chez le client pour choisir avec lui un arbre, un feuillu (un chêne bien souvent) ou un résineux d'au moins 50cm de diamètre capable de supporter une telle masse pour le reste de son existence. Un charpentier, mais aussi un aquaréliste l'accompagnent. Pourkoi un aquaréliste ? Tout simplement pour donner un aperçu le plus authentique possible du résultat final. Aucune vis, aucun clou ne sont enfoncés dans le bois. Les charpentiers évitent aussi de couper la moindre branche. L'arbre dicte sa loi. Il est courant de voir une branche maîtresse traverser de part en part une pièce de la cabane.
Mais, alors, comment peut tenir un tel édifice ? La tachnique consiste à fixer à quelques mètres sous la cabane un collier caoutchouté autour du tronc sur lequel viendront s'appuyer les haubans en bois, un peu comme les baleines d'un parapluie ! A l'abri, confortablement intallé dans votre nid, il ne vous reste plus alors qu'à admirer la nature perchée entre la cime des arbres et le ciel.
Olivier Sourice
Retrouvez les cabanes les plus étonnantes d'Alain Laurens dans le beau libre "vivons perché" éditions La Martinière réalisé avec Didier Dufour et Ghislain André.